L’hypnose s’appuie sur de nombreux travaux scientifiques et n’est pas sous-tendue par une théorie unique.
Elle est d’abord et avant tout une pratique, un outil mis ici au service de la thérapie et du patient.

L'hypnose Ericksonienne

Les travaux d'Erickson ont été à la base de nombreux courants en
psychothérapie, même sans utilisation de l'hypnose: thérapies brèves, thérapie
systémique, Programmation Neuro-Linguistique (PNL)

L'hypnose ericksonienne n'est pas dogmatique. Milton Erickson a toujours
refusé de créer un courant de pensée ou une école, disant que cela ne pouvait
que gêner les thérapeutes d'avoir des cadres de pensés trop étroits. L'essence de
l'hypnose ericksonienne est de s'adapter au patient, et comme chaque individu
est unique, chaque thérapie est aussi unique

La thérapie ericksonienne reste un art dans le sens où le thérapeute doit créer
pour chaque patient de nouvelles façons de procéder. L'imagination du
thérapeute est constamment sollicitée pour trouver pour chaque patient le
chemin qui va le conduire vers ses objectifs.


           arrêter de fumer définitivement

 

L’hypnose est une technique efficace dans la prise en charge médicale de l’arrêt du tabac. Le patient, longtemps immobilisé par cette dépendance, prend enfin sa décision. Il perçoit la cigarette comme inutile, étrangère ou comme un bourreau dont il est la victime. La motivation du tabagique doit être personnelle. Si le sujet est poussé à l’arrêt du tabac par son entourage familial ou professionnel, alors, l’échec est probable

 

 

Technique d’hypnose pour arrêter de fumer

 

 

L’arrêt du tabac par hypnose repose sur le mécanisme de la suggestion et le concept de l’empreinte. Il existe en chaque fumeur une part qui désire et a toujours désiré se délivrer un jour du tabac. Le thérapeute amplifie cette part, si infime soit-elle. Il donne l’avantage à des pensées et à un discours différents qui redonnent à la personne une sensation de liberté.

Diverses suggestions sont délivrées pendant la séance d’hypnose pour arrêter de fumer. Le patient se saisit de celles qui sont, pour lui, les plus mobilisatrices. Par exemple, l’association tabac-nausées, le plaisir de respirer, le désir de se débarrasser d’un produit toxique, de vaincre une dépendance ou d’être à nouveau présent à son corps.

La qualité de la relation médecin – patient est décisive. Le patient se sent en sécurité. Il échange avec le thérapeute, expose son point de vue, ses peurs. Tous ces aspects doivent être abordés au cours de la séance afin de répondre au mieux à la demande.

La technique pour arrêter de fumer par hypnose fonctionne sur les sujets faiblement ou très fortement dépendants à la nicotine. Elle calme les symptômes de manque sévère aux composants du tabac et aux gestes et comportements addictifs.

 

5 niveaux d’approche différents dans l’arrêt du tabac par hypnose :

  • Suggérer directement au fumeur un changement : le patient n’est plus dans son labyrinthe.
  • Modifier la perception du comportement de dépendance.
  • Utiliser l’hypnose pour visualiser l’avenir sans tabac.
  • Utiliser l’hypnose en technique aversive : tabac = nausée.
  • Autohypnose pour autonomiser le patient dans sa démarche.

Une seule séance d’hypnose peut suffire. Mais le thérapeute se sent prêt à accueillir son patient en cas de difficultés et proposer des séances de soutien pour confirmer ou poursuivre le détachement. Si le sevrage n’apparaît toujours pas, il ne sert à rien de multiplier les séances. Il faut attendre quelques semaines avant de renouveler le traitement d’hypnose.

L’arrêt brusque et immédiat s’est révélé toujours préférable à l’arrêt progressif. Le patient choisit l’hypnose justement parce qu’il souhaite être débarrassé au plus vite du tabac.

Toutefois, de nombreux patients ont besoin d’étapes pour affermir leur décision et s’habituer au changement. Il faut donc assurer un suivi pour améliorer les résultats.


                                    Maigrir grâce à l'hypnose

 

 

 

  • L'hypnothérapie permet de maigrir, de se libérer de certains comportements alimentaires qui freinaient la perte de poids.

 

 

 

 

Combien de kilos puis-je perdre avec l'hypnose?

 

 

  • L'hypnothérapie vous aide à maigrir du nombre de kilos en excès que vous avez lié à un comportement alimentaire inapproprié ou inadapté, ou à une activité physique insuffisante. L'hypnose ne vous permettra pas de maigrir sur la partie de votre surpoids lié à un dérèglement hormonale par exemple, ou à la prise de certains médicaments, traitement, pilule etc.

 

  • L'hypnothérapeute travaillera avec vous sur divers points d'amaigrissement que vous évoquerez, tel le fait d'arrêter de grignoter, de manger de façon équilibrée et en quantité raisonnable, la satiété, la pratique d'une activité physique etc. En effet, on travaille sur les comportements qui vont vous faire maigrir, et pas directement sur un objectif en terme de kilos perdus.

 

 

 

 

Quelle différence avec une diététicienne ou une nutritionniste alors?

 

 

 

  • Tout. Ce sont deux démarches différentes. Pour vous permettre de maigrir, la diététicienne ou la nutritionniste établit un diagnostic de votre alimentation, vous donne des conseille, vous suit etc. L'hypnothérapeute ne vous dit pas que manger, quand manger etc., il vous aide, par le biais de votre inconscient, à adopter naturellement des comportements alimentaires sains, sans sensation de privation ou d'effort qui vont vous faire maigrir...

 

 

 

 

Pourquoi l'hypnose est efficace pour maigrir?

 

 

 

  • Justement parce que vous maigrissez sans effort, vous ne vous priver pas pour maigrir: le chocolat, le fromage, le pain ou autres ne vous disent absolument plus rien! Par contre vous avez envie de manger des choses saines, de faire du sport etc. Vous n'êtes pas au régime, il n'y a pas de contrainte et pourtant vous maigrissez.

 

  • L'hypnose est efficace pour maigrir car elle permet d'agir directement sur différents comportements inconscients (et même conscients) et de les modifier. Par exemple, je suis stressé alors je grignote, ou je ne me sens pas bien alors je grignote etc.

 

  • Parce que sous hypnose, l'hypnothérapeute demande à l'inconscient d'installer un état, un ressenti qui vous aide à vous sentir bien (il s'agit bien souvent d'apaisement, de sérénité, de bien-être ...) Donc les anciens comportements alimentaires qui pouvaient être liés à un manque, un mal-être etc. s'estompent, voire disparaissent.

 

 

 

 

Quels sont les résultats de l'hypnothérapie?

 

 

 

  • Relation équilibrée, apaisée à l'alimentation
  • L'alimentation n'est plus un refuge, ou un besoin compulsif etc.
  • Comportement alimentaire sain.
  • Perte de poids
  • Sensation de bien-être, de légèreté
  • Mieux-être, impression de s'être libéré de poids du passé etc.

 

 

 

 

Quand ressentirai-je les bienfaits de l'hypnothérapie?

 

 

  • En général pendant ou après la séance d'hypnothérapie.

  • En général, les 1ers résultats en terme de bien-être, et/ou de changements de comportement alimentaire et/ou de perte de poids suite à la 1ère ou à la 2ème séance d'hypnose.

 

 

 

 

Combien de séance faudra t-il pour perdre mes kilos?

 

 

  • Comme expliqué précédemment, on mesure les résultats de la séance en termes de changement de comportement et non de perte de poids. D'ailleurs, les séances d'hypnose s'arrêtent lorsque ces changements sont constatés, c'est à dire que l'hypnothérapeute ne suit pas le client durant l'amaigrissement, sauf cas particulier, ou si on travaille sur d'autres choses en rapport ou non avec la perte de poids. Dans 80% des cas, ses 1ers résultats sont ressentis dès la 1ère séance d'hypnose ou après la deuxième. Il n'y a d'ailleurs pas de résultats garantis, ou de nombre de séances certains en hypnothérapie. D'une manière générale, l'hypnose est efficace dans 80/90% des cas.

  • Sans faire de régime et sans changement d'activité physique, certaines personnes perdent 1kilo en une semaine, d'autres 2/3 kilos, Sur le mois, les pertes de poids constatés peuvent être de 2/3 kilos comme de 7 kilos.

 

 

 

 

Un conseil concernant l'amaigrissement sous hypnose?

 

 

 

  • L'hypnose donne de bons résultats en matière de perte de poids et comme vous ne faîtes pas de régime, et que ces nouveaux comportements font partie intégrante de vous, il n'y a pas d'effet yo-yo! Avant de prendre rendez-vous avec un hypnothérapeute pour maigrir, assurez-vous simplement que votre surpoids n'a pas une origine hormonale, médicamenteuse ou autre, sinon l'hypnose ne vous aidera pas à maigrir.

 

                                 traiter les phobies 

 

La claustrophobie, l’agoraphobie

 

La phobie naît de la tentative infructueuse de contrôler un événement de notre environnement direct. La personne n’accepte pas de ne pas disposer du contrôle de l’espace, des différentes techniques mises à notre disposition et des autres personnes présentes dans cet espace.

Les personnes qui souffrent d’une phobie, éprouvent des sensations de crainte, de forte anxiété dans des circonstances déterminées et très variées : peur du vide, de la foule, des lieux publics (agoraphobie), peur d’être enfermé (claustrophobie), pour les plus fréquentes.

 

Pour l’homme moderne, la phobie concerne le plus souvent les moyens de transport (trains, avions, ascenseurs, autoroutes, tunnels).

 

La phobie sociale

Lorsque la phobie est d’ordre relationnel, autrement dit au moment de la confrontation aux autres, on la nomme phobie sociale. Exemple : l’éreutophobie ou la peur de rougir, la peur de prendre la parole en public, l’impossibilité d’écrire sous le regard des autres.

 

La phobie d’un animal

D’autres attitudes phobiques peuvent concerner des animaux : souris, serpents, oiseaux … ou des insectes : araignées, guêpes.

 

Le malaise provient d’une forte décharge d’adrénaline qui produit les effets suivants : jambes molles, palpitation, vertige, vue trouble, oppression, sensation de mourir.

La perte de contrôle s’assortit d’une dramatisation de la souffrance ressentie avec des comportements d’évitement qui, en cas d’échec, peuvent évoluer vers des impressions de mort imminente.

La séance d’hypnose pour soigner une phobie

L’hypnose peut agir aux différents stades de la boucle phobique. Il peut être proposé aux patients de se laisser envahir par la peur qui augmentait parce qu’ils luttaient contre. L’inverse peut aussi convenir. Apprivoiser les éléments comme la cabine de l’ascenseur et lui faire confiance. Accepter de mourir en avion et donc renoncer à surveiller les bruits et autres mouvements de l’avion. Accepter l’échec. Accepter la critique. Accepter le regard.

On remarque que le syndrome phobique se développe toujours chez des personnes qui veulent contrôler à l’excès. Ce désir est inconscient, il fait partie d’un comportement dont le but est de rassurer la personne en lui donnant toutes les ficelles du destin. Comment va se comporter l’avion ? Comment vont se comporter les collègues ? Quelles sont les intentions de ce serpent, de cette araignée ?

L’impossibilité de connaître à l’avance les réactions des éléments qui ne dépendent pas de nous, plonge dans une inquiétude incontrôlable.

 

Le traitement consiste à restreindre le contrôle à un espace mieux défini et réaliste. La stratégie thérapeutique sera adaptée au patient. Aucune peur n’est stérérotypée. Il importe de parvenir à déterminer avec le patient les différentes composantes, les éléments dèclenchants de sa peur.


Troubles anxieux, angoisse, anxiété généralisée et attaque de panique, hypnothérapie Cabinet Orgadia Paris Jean Touati Hypnothérapeute

                                   troubles anxieux

 

Les troubles anxieux représentent les troubles psychopathologiques ainsi que les motifs de consultation les plus fréquents. Le trouble anxieux se manifeste selon trois formes : l'anxiété généralisée, les attaques de panique sans anxiété latente et les attaques de panique survenant sur un fond d'anxiété généralisée. Il est estimé qu'environ 5% de la population peut souffrir, au cours de sa vie (prévalence vie entière), d'anxiété généralisée ou connaitre un trouble panique. La prévalence des femmes est deux fois supérieure à celle des hommes .

 

 

Anxiété généralisée — Trouble Anxieux Généralisée

 

Environ 4% de la population générale présentera un trouble anxieux généralisée sur une période de 6 mois 

Les personnes souffrant d'anxiété généralisée gardent un fond d’anxiété permanent pendant plusieurs mois ou des années. Cette angoisse est « flottante » ou « libre », n’étant pas liée à un souci bien précis. La personne a peu de contrôle sur ses intrusions cognitives consistant à imaginer un futur menaçant. Le souci est perçu comme un moyen de prévenir ou d’éliminer la menace.

Contrairement aux images intrusives construites des troubles obsessionnels, la personne ressent des craintes réalistes et banales. Les soucis gravitent habituellement autour des thèmes de l’argent, de la perte du travail, de la maladie, de la famille, d’activités du quotidien telles la peur systématique de manquer un bus ou d’être en retard à un rendez-vous. L’angoisse peut se focaliser transitoirement sur une situation plus spécifique comme la crainte d’un malheur pour un proche. Dans certains cas grave on peut parler de « peur de tout ». Ce sont ces aspects incontrôlables et excessifs de ces inquiétudes qui font le plus souffrir.

Outre ces attentes craintives quasi-permanentes la personne ressent  une tension motrice — agitation fébrile, céphalées de tension, tremblements, incapacité à se détendre, difficultés à se concentrer —, des troubles neurovégétatifs — sensation de « tête vide », transpiration, tachycardie, respiration rapide, gêne épigastrique, étourdissements, sècheresse de la bouche. Les troubles du sommeil, surtout la difficulté à s'endormir sont également fréquents.

 

Trouble panique — Crise d'angoisse

 

Le trouble panique (appelé aussi crise d’angoisse ou encore attaque de panique) survient brutalement, de manière inattendue et sans cause particulière. En quelques minutes se développe un sentiment de malaise, de menace intense : peur d’une catastrophe, de devenir fou, de mourir, de perdre le contrôle de soi... avec des signes somatiques multiples : pâleur, sensation d’étouffement, douleur ou gêne thoracique, palpitations, vertiges ou impression d'évanouissement, céphalées, sueurs, tremblements, frissons ou bouffées de chaleur, sensation d'engourdissement ou de picotements, sècheresse de la bouche, nausée ou gêne abdominale, vomissement.

Le paroxysme est atteint rapidement et la crise s'arrête d'elle-même. Elle peut durer de quelques minutes à plusieurs heures, laissant un souvenir pénible avec l’appréhension d’un nouvel épisode. La personne garde une conscience critique du caractère non fondé de sa crainte mais cela ne la rassure pas : elle s’angoisse d’être angoissée et ce cercle vicieux peut induire un sentiment de dépersonnalisation (être détaché de soi), voire des troubles du comportement ou des accidents organiques .

La personne ne peut connaître qu'une seule crise d'angoisse mais en général les crises se répètent et surviennent, comme la première fois, de façon souvent imprévisible sans facteurs déclenchants particuliers. Cependant, très vite, les crises peuvent se déclencher lorsque la personne se retrouve dans une situation similaire à sa première crise ou lorsqu'elle anticipe une crise dans une telle situation.

La personne peut parfois développer une agoraphobie secondaire en redoutant de connaître une crise de panique dans un lieu public.

 

Comment différencier le stress de l'anxiété ?

 

Le stress est une réaction physiologique et psychologique face à une pression subie, une contrainte ou à un évènement le plus souvent inattendu ou inhabituel qui nous semble d'un point de vue rationnel dangereux, inquiétant, difficile à réalisé ou représente un enjeu important. Cette réaction de l'organisme nous permet normalement de faire face plus efficacement à la situation. Au-delà d'un seuil ou d'une durée excessive, le stress devient néfaste et, dans ce cas, les symptômes psychophysiologiques liés à ce stress ou à l'anxiété peuvent être similaires. Si la situation à laquelle la personne doit faire face ne lui paraît pas objectivement et rationnellement difficile pour elle et si elle ne comprend pas ses irrépressibles anticipations négatives, ni sa détresse, ni ce qu'elle ressent, ni son comportement alors ses symptômes relèvent plutôt d'un trouble anxieux.


traitement des douleurs

Quand la souffrance est trop forte, notre inconscient nous aide en créant des phénomènes hypnotiques. Un des phénomènes hypnotiques fréquent est l’oubli, l’amnésie. Ainsi on peut « oublier » ce qu’il s’est passé, mais on oublie pas la souffrance émotionnelle. Et quand l’inconscient couple l’oubli et la souffrance, il en découle des phénomènes psychosomatiques. La psychosomatique n’est donc autre qu’un phénomène hypnotique, une protection de l’inconscient contre une souffrance émotionnelle profonde. En même temps que le souvenir qui l’a causée va être oublié, la douleur émotionnelle sera traduite en une douleur physique. Des maladies psychosomatiques parfois multiples peuvent en découler avec des résultats de traitements souvent faibles ou inefficaces.

Les douleurs chroniques

Le cas est identique pour les douleurs chroniques, elle cachent souvent un état émotionnel en demande d’aide. La douleur mnésique, quand à elle, est l’empreinte corporelle d’un choc, d’un accident qui, non seulement a causé des blessures lors des faits, mais qui porte en plus une trace émotionnelle et donc psychosomatique.

Pourquoi traiter les douleurs chroniques et les maladies psychosomatiques avec l’hypnose?

Dans les deux cas, il n’y a qu’un phénomène hypnotique (cette fois positif) pour en lever un autre (l’oubli du souvenir négatif ancré). L’hypnose sera donc très efficace pour lever, guérir, apaiser la part psychosomatique de la souffrance. C’est sans aucun doute sous hypnose qu’on peut le mieux mesurer cette part de psychosomatique installée dans beaucoup de douleurs. L’hypnose a d’ailleurs fait scientifiquement ses preuves ses dernières années dans le traitement de la douleur à tel point que de nombreux hôpitaux et médecins associent cette pratique à leur traitement afin de venir à bout de douleurs, de souffrances physiques que les traitements médicaux traditionnels ne peuvent parfois guérir.

Sous hypnose, il est possible de tester le caractère psychosomatique de la douleur et/ou de la maladie afin de mieux comprendre les limites d’un traitement sous hypnose.